Comment arrêter enfin de s’autosaboter

« Vous êtes votre seule limite » Cette citation est tellement vraie. ! J’ai déjà abordé ce sujet brièvement dans un précédent article sur le changement d’état d’esprit, mais je voulais absolument y revenir, tellement cette notion a été une révélation pour moi.

En y prêtant attention, je ne suis rendue compte que nous nous limitions tous les jours et même plusieurs fois par jour ! L’autre jour, une de mes voisines se plaignait du montant trop élevé de son loyer. Pour expliquer un peu le contexte : elle loue son appartement à la même propriétaire depuis 25 ans ,et sa propriétaire possède plus de vingt appartements dans la région. Je lui demandai donc si elle avait proposé à sa propriétaire d’envisager une réduction de  son loyer. Elle me répondit ,que celle-ci n’accepterait jamais ! Ce à quoi je rétorquai qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre de lui poser la question .

Nous avons tous ce type de comportement.

Tous les jours des milliers d’idées nous passent par la tête, et qu’en faisons-nous ? Rien du tout ! Nous nous trouvons toujours des excuses pour les ignorer.

La raison de ce comportement ? La peur!

Soyons honnêtes une minute, la raison pour laquelle nous ignorons beaucoup de nos idées est la peur de l’échec. D’après les scientifiques, notre cerveau prend les décisions en se basant sur ce qu’il connait déjà et sur nos expériences passées. C’est pour cette raison qu’il va tout naturellement essayer de nous retenir lorsque nous voulons tenter de nouvelles choses et lorsque nous sortons de notre zone de confort.

Quand on regarde dans le dictionnaire Larousse, la définition de zone de confort, il est écrit : « ensemble des habitudes, des croyances intégrées, des savoir-faire maîtrisés qui procurent à quelqu’un un sentiment de sécurité ». En fait il s’agit d’une zone sans aucun risque. L’être humain est une créature d’habitude. Ce que nous aimons particulièrement, c’est de nous retrouver dans des situations connues car cela  nous permet de savoir comment réagir.

De ce fait, si vous avez subi un échec dans un domaine par le passé, votre cerveau va enregistrer cette action comme une action « danger » pour le futur. Par exemple si votre première expérience de prise de parole en public a été un désastre (expérience personnelle), il est probable que vous allez vouloir éviter de tenter de nouveau l’expérience, simplement par ce que votre cerveau essaye de vous protéger de l’échec. Alors que ,en réalité, ce n’est pas parce que nous avons échoué une première fois, que nous allons obligatoirement échouer une deuxième !

Pour les enfants prendre des risques est naturel, mais au fur et à mesure que nous grandissons et faisons l’expérience de l’échec, nous devenons plus frileux à l’idée de tenter de nouvelles choses.

Ceci étant dit, il n’y a rien de mal à rester dans sa zone de confort ! Par contre, pour pouvoir progresser il faut pouvoir en sortir de temps en temps. S’il faut apprendre de nos erreurs passées, il ne faut pas les laisser nous définir et nous limiter dans notre développement. Nous devons apprendre à contrôler nos pensées de façon à pouvoir les transformer en actions.

Nos croyances auto limitantes ne sont pas la réalité !

Dans certains cas, ces pensées peuvent être négatives et nous empêcher d’atteindre notre potentiel. Elles sont cette petite voix à l’intérieur de nous qui nous dit des choses telles que :

-Ça ne marchera jamais

-Je ne suis pas doué/douée pour parler en public

-Je ne serai jamais un bon leader

-Je suis trop âgé(e)/jeune pour faire ceci

-Je ne suis pas assez bon pour…

Nous avons tous des croyances auto-limitantes. Par contre, quelques soient ses croyances (et je sais que nous pouvons être très créatifs dans ce domaine !), elles ne sont pas la réalité.

Changer son état d’esprit

Comment se libérer de ses croyances limitantes ?

– La première étape est déjà d’en avoir conscience.

Quand ce type de pensées vous passe par la tête, essayez de les analyser. Si par exemple vous vous prenez à penser que vous n’êtes pas assez intelligent, demandez-vous pourquoi vous avez ce sentiment. Vous n’êtes pas né(e) avec l’idée que vous n’étiez pas intelligent, c’est idée a donc été provoquée par une expérience passée. Essayez de vous rappeler quel évènement précis, a engendré cette idée. Etait-ce quand dans la cour de récréation au CE1, un camarade de classe vous a dit que vous étiez bête ?

Puis essayez de changer de perspective sur cet évènement. Vous n’allez quand même pas limiter vos actions à cause de ce qu’on vous a dit il y a 30 ans dans la cour de recréation ! Très souvent vous ne vous souviendrez même pas de l’origine de cette croyance, et dans ce cas, pourquoi y accorder tant d’importance ?

– Puis remplacez cette croyance négative par la croyance positive opposée. On n’accorde pas assez de crédit aux affirmations positives, alors qu’elles sont gratuites, ne prennent pas de temps et peuvent vous apporter beaucoup ! Pour revenir à l’exemple précédent (vous pensez que vous n’êtes pas intelligent), en y réfléchissant, vous allez vous rendre compte que beaucoup de vos actions montrent que vous êtes en fait intelligent.

L’idée est de penser quotidiennement à tout ce que vous avez accompli jusqu’ à aujourd’hui, de façon à supprimer la croyance limitante. Les scientifiques ont découvert que des affirmations positives quotidiennes, construisaient de nouvelles connections et voies neuronales permettant de renforcer les pensées positives.

-Chercher des preuves 

Est-ce que ce que vous pensez est vrai ? Disons par exemple, que vous pensez être trop vieux pour vous réorienter professionnellement. Regardez autour de vous ! Peut-être connaissez-vous quelqu’un qui a sauté le pas, si ce n’est pas le cas, internet regorge d’histoires de gens ayant changé de carrière. Mon amie Karine @BODIEandFOU par exemple, est devenue photographe a 40 ans (elle a également appris à surfer au même moment !). L’idée est de vous rendre compte que, quelle que soit votre croyance auto limitante (ici, l’idée d’être trop âgé(e )pour faire telle ou telle chose ) et bien cette pensée n’est pas la réalité, mais seulement une petite  voix dans votre tête.

Essayez de ne pas écouter cette petite voix, mais plutôt de vous forcer à mettre en œuvre votre idée, ce qui vous permettra d’apprendre et de progresser.

-Chaque risque pris, représente un progrès

Pour apprendre à moins écouter cette petite voix, vous pouvez par exemple vous fixer l’objectif de prendre un risque par jour pour prendre l’habitude de sortir de votre zone de confort. Essayez, et je peux vous garantir que votre vie va s’en trouver modifiée de façon positive.

Tous ces risques ne seront pas couronnés de succès, mais vous apprendrez quelque chose à chaque fois. Quelque soit votre objetctif, ces risques vous en rapprocheront, ou vous ouvriront peut-être même d’autres portes.

Le chemin est aussi important que le but final, car il peut valider si vous allez ou non dans la bonne direction. Par exemple, mon amie @Virginie Audusseau, qui fait du yoga depuis de nombreuses années, devait faire une formation pour devenir professeur de yoga,qui a malheureusement été annulée à cause du COVID-19. Pendant le confinement, elle a décidé de donner des cours quotidiens à ses amis. Grace à cet exercice, elle a réalisé, qu’enseigner le yoga était vraiment quelque chose qui lui plaisait.

Au travail, avoir un coach ou des mentors peut également aider à se débarrasser de certaines de ces croyances auto limitantes. Ne pas hésiter également a en parler à vos amis ! Ils ont vraisemblablement une vision différente de ce que vous pouvez accomplir. A ce sujet merci à @Isabelle Veverka qui m’a poussée a publier cet article et m’a aidée à ne pas trop écouter ma petite voix intérieure.

Vous l’avez compris, vos pensées créent votre réalité. La prochaine fois que vous entendez cette petite voix négative, pensez à re-programmer votre esprit.

PS : Ma voisine a demandé une réduction de loyer a sa propriétaire et l’a obtenue ! Cela prouve donc que ce qu’elle pensait impossible était en fait tout à fait réalisable. Pour finir, une citation d’Audrey Hepburn : “Rien n’est impossible. Le mot lui-même le dit : “I’m possible” (je suis possible).”

Relecture par Martine Limoges

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